Mais encore ?

Publié le par anne-claire emmanuel

Une longue réflexion...

Plusieurs années ont été nécessaires à la maturation de ce projet : beaucoup d’interrogations sur le type de voyage que nous voulions vivre, sur le mode de déplacement, sur les pays que nous traverserions, et sur le moment où cela se ferait.

Jusque là, nous parlions davantage d'aller travailler à l'étranger, ce que Manu a déjà pu apprécier, mais à deux, c'est plus difficile... A force de voir les autres partir en escapade aux quatre coins de la Terre, nous nous sommes posé une grave question :
faut-il vraiment attendre de trouver à travailler à l'étranger ou ne faudrait-il pas mieux se lancer en free-lance, sans projet professionnel, juste pour assouvir notre soif d'ailleurs? 
Une fois la question posée, la réponse vient d'elle même...

Un voyage, au long cours, à vélo : différences, découverte, immersion, rencontre, vitalité, ouverture sur le monde, aventure, tranquilité,... ennuis techniques... efforts physiques inconsidérés... grosses côtes à gravir....

 

Le vélo...

Simple, rudimentaire, silencieux, fiable, transportable, autonome, universel, non-destructeur,

Ce sera notre mode de transport privilégié. Mais pas exclusif, pour rentrer dans les temps (contrainte des visas par exemple), on profitera de ce qui se présentera.

Simple et rudimentaire, c’est un moyen de transport fiable. Sa mécanique ne recèle aucun secret pour Emmanuel qui le pratique depuis longtemps déjà (merci papa Maillard). Nous avons, par expérience, toute confiance en lui (surtout Anne-Caire, parce qu'elle n'y connait encore rien...).

Universelle, la bicyclette est utilisée dans le monde entier.  

Ecologique, le vélo est discret, silencieux, non polluant. C’est pour nous, un outil idéal pour aller à la rencontre de l'autre. 

Dans le même temps, notre progression sera suffisamment lente (ne rigolez pas) pour nous permettre de nous imprégner doucement et pleinement des modes de vie locaux et des rencontres. A 8 Km/h, nous observerons les modifications culturelles, ethniques, architecturales et du paysage, comme Gaston Lagaffe, à voiture, observe les paquerettes.

 

 Pourquoi ce voyage ?

Pour répondre à une quête personnelle : qui sommes nous au juste? C'est à moitié de la blague, parce qu'il y a sans doute un peu de ça...

Mais dans l'ensemble, le message, c'est : vivre ! Vivons tant que tout va bien, profitons. La vie ne tiens pas à grand chose, elle n'est pas si longue que ça quand on regarde tout ce qu'on a à apprendre (surtout Manu et moi qui ne connaissons pas grand chose).

Alors c'est important de regarder de temps en temps au fond de soi et réaliser ce à quoi on tiens. Les rêves, c'est fait pour fantasmer certes, mais c'est aussi fait pour être concrétisé.

 

On a aussi essayé de contacter quelques associations pour que notre voyage ne soit pas qu'un acte égoïste et aussi parce que c'est dans l'air du temps. Les principes du tourisme écologique et solidaire nous semblent primordiaux et faire quelque chose avec Echoways, par exemple, nous aurait vraiment plu, mais... C'est notre premier grand voyage et peut être qu'on ne se sent pas suffisemment fiable pour s'engager dans un partenariat de ce genre. Peut être qu'eux non plus ne nous ont pas senti suffisemment fiable... Les prises de contact n'ont pas abouties.

Bref, au gré des rencontres, nous ferons de notre mieux pour apporter ce que l'on pourra et donner de notre temps, pretter nos bras, (...).

  

 

 

 

Publié dans L'AVENTURE

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